• Nos pauvres soldats tuer en Irack

    Le Canada perd un autre soldat

    Mise à jour le dimanche 8 mars 2009 à 22 h 02

    Le soldat Marc Diab

    Photo: La Presse Canadienne /HO/Forces canadiennes

    Le soldat Marc Diab

    Un soldat canadien a été tué et quatre autres ont été blessés par l'explosion d'une bombe en bordure de route dimanche vers 13 h 15, heure de l'Afghanistan.

    Le soldat Marc Diab, 22 ans, effectuait une patrouille dans le district de Shah Wali Kot, au nord de Kandahar, à bord d'un véhicule blindé. Cette région montagneuse est reconnue comme un point d'entrée pour les insurgés talibans dans le sud du pays.

    Marc Diab appartenait au régiment des Royal Canadian Dragoons de la base de Petawawa, en Ontario. Il est le 112e militaire canadien à mourir en Afghanistan depuis le début de la mission canadienne, en 2002. Un diplomate et deux travailleurs humanitaires canadiens ont aussi perdu la vie dans ce pays.

    Le brigadier-général Jonathan Vance, commandant des troupes canadiennes en Afghanistan, lui a rendu hommage, affirmant qu'il avait péri dans « la poursuite d'un objectif noble » - la volonté de transformer un pays pauvre et instable en une nation sûre et autonome.

    Le premier ministre Stephen Harper et la gouverneure générale Michaëlle Jean ont offert leurs condoléances aux proches du disparu, ainsi que leurs voeux de prompt rétablissement aux blessés.

    Les quatre autres soldats sont dans un état stable. Trois d'entre eux devraient être évacués vers un hôpital de l'armée américaine en Allemagne pour des soins plus poussés.

    Environ 2700 soldats canadiens sont déployés en Afghanistan, au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF), qui compte en tout plus de 56 400 militaires.

    Opération dans le district de Zhari

    Plus de 200 soldats canadiens et américains ont pris part à une opération de près de 11 heures dans le district de Zhari, samedi. Ils cherchaient des commandants talibans, des caches d'armes et des ateliers de fabrication de bombes.

    Cette opération visant un centre de commande et de ravitaillement des insurgés, dans ce secteur de l'ouest de la province de Kandahar, était la première utilisant des hélicoptères canadiens. L'offensive n'a fait aucun blessé, mais a permis de capturer deux présumés combattants talibans.

    Radio-Canada.ca avec Presse canadienne


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  • En attendant Henri-Paul Rousseau.

    L'ancien président-directeur général de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Henri-Paul Rousseau, prononcera une allocution attendue, lundi, à midi, devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Celui qui a dirigé l'institution de 2002 à 2008 doit offrir ses « perspectives sur la Caisse et la crise financière » à la suite de l'annonce des pertes de 39,8 milliards de dollars subies par l'institution en 2008.

    Henri-Paul Rousseau

    Photo: La Presse Canadienne /Paul Chiasson

    Henri-Paul Rousseau

    M. Rousseau a gardé le silence depuis que la Caisse de dépôt a dévoilé ses pertes colossales, le 25 février. Ses explications sont d'autant plus attendues qu'un bras de fer politique entre libéraux et péquistes à Québec empêche la tenue, jusqu'à nouvel ordre, d'une commission parlementaire visant à faire la lumière sur cette perte historique de 25 % du rendement de la Caisse.

    M. Rousseau avait déjà indiqué qu'il témoignerait devant la commission parlementaire des finances publiques à ce sujet, mais le gouvernement Charest a finalement choisi de ne pas la tenir, puisqu'il refuse que la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, vienne témoigner, comme l'exige le PQ.

    À moins d'un revirement de situation à Québec, l'ex-PDG de la Caisse s'expliquera donc non pas devant des députés inquisiteurs, mais devant un public d'hommes d'affaires qui auront payé au moins 65 $ le billet, voire davantage, pour avoir le privilège de l'écouter. Henri-Paul Rousseau répondra à des questions de la presse à 14 h.

    Mais aucun des deux partis de l'opposition à Québec ne croit que le discours de M. Rousseau va permettre d'aller au fond des choses.

    François Bonnardel de l'ADQ a même déclaré, lundi matin, que M. Rousseau était en mission commandée pour enlever un peu de pression sur le gouvernement et répondre à certaines questions sur la gestion de la Caisse. « C'est un exercice de marketing assez bizarre du gouvernement », a-t-il dit.

    Quant au député Éric Caire, aussi de l'ADQ il croit que « les Québécois veulent avoir le fil de ce qui s'est passé du début à la fin. Donc premièrement une commission parlementaire, je pense que c'est incontournable, où on va entendre les acteurs nous dire ce qui s'est passé avec le bas de laine des Québécois ».

    Actuellement le PQ et gouvernement ne s'entendent pas sur le mandat à accordre à cette commission.

    On se rappelle que M. Rousseau a empoché plus de 375 000 $ lorsqu'il a quitté ses fonctions à la Caisse de dépôt. En 2006, il a aussi reçu une prime de plus de 725 000 $ à titre de reconnaissance pour « la performance supérieure réalisée par la Caisse ».

    Tableau CDPQ, actif net
     

    Les résultats que la Caisse a dévoilés à la fin février sont les pires de ses 43 années d'histoire.

    La Caisse a eu un rendement négatif de 25 %, alors que les autres fonds canadiens ont fondu en moyenne d'un peu plus de 18 %.

    Les dirigeants actuels de la Caisse ont expliqué ces déboires par l'accumulation trop grande de papiers commerciaux adossés à des actifs, un placement autrefois considéré comme sûr, mais qui s'est avéré très risqué, et par la politique de protection contre le risque de change. À elles seules, les pertes en papier commercial se sont élevées à 22,4 milliards de dollars en 2008, ce qui compte pour 56 % des résultats de la Caisse.

    La Caisse, qui gère les caisses de retraite et les régimes d'assurance publics du Québec, gérait un avoir net de 155,4 milliards de dollars au début de l'année 2008. En décembre dernier, il n'en restait plus que 120,1 milliards, en incluant les dépôts nets de 4,6 milliards réalisés en cours d'exercice.

    Le Réseau de l'information présentera dès midi une émission spéciale sur l'allocution d'Henri-Paul Rousseau et sur son point de presse, à 14 h.

    radio-canada.ca


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  • Le président des États-Unis, Barack Obama, a officiellement rétabli le financement par l'État de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, une pratique qu'interdisait l'administration Bush depuis huit ans.

    Barack Obama, qui avait promis de lever cette interdiction en campagne électorale a signé lundi, à la Maison-Blanche, un décret qui défait la décision de son prédécesseur républicain, George W. Bush. Celui-ci craignait en effet que cette pratique ne débouche un jour sur le clonage d'êtres humains.

    Depuis août 2001, le gouvernement fédéral américain ne permettait plus le financement, avec les fonds de l'État, de la recherche sur ces cellules obtenues à partir d'embryons humains. La recherche dans ce domaine devait depuis se faire strictement à l'aide de fonds privés.

    Or, les cellules souches d'embryons humains recèlent un potentiel des plus prometteurs, selon les chercheurs, pour guérir plusieurs maladies importantes telles que la maladie d'Alzheimer, le diabète, le Parkinson, certaines maladies cardiaques ainsi que les blessés de la moelle épinière.

    La valeur des cellules souches, qui sont à l'origine de toutes les cellules du corps humain, réside dans la capacité future des chercheurs à les transformer en n'importe quelle cellule du corps dans le but de pouvoir réparer un jour les tissus ou organes endommagés ou attaqués par la maladie.

    Les chercheurs estiment que l'arrêt du financement public a fait prendre un important retard à la recherche dans ce domaine aux États-Unis.

    Le président Obama débarrasse les fonds pour la recherche de la politique et l'idéologie [...] Il n'était pas dans la tradition des Américains d'interdire, pour des raisons idéologiques, un type de recherche biomédicale porteur de tant de promesses pour comprendre et soigner des maladies.

    — Irving Weissman, directeur de l'Institut des Biologies de cellules SOuches et de Médecine Régénératrice de Standford

    Des questions d'éthique

    Bien qu'elle soit très prometteuse, la recherche sur ces cellules est aussi controversée, car elle nécessite la destruction d'embryons humains viables pour en extraire les précieuses cellules, ce que les opposants à l'avortement considèrent comme un meurtre.

    Les embryons actuellement utilisés pour la recherche sont des embryons supplémentaires laissés par des couples dans des cliniques de fécondation in vitro.

    Cette nouvelle est une gifle à la figure des Américains qui croient à la dignité de la vie humaine.

    — Tony Perkins, président de l'organisation conservatrice Family Research Council

    Le chef des républicains à la Chambre des représentants, John Boehner, a pour sa part déploré vendredi dernier que « l'argent du contribuable [...] serve à détruire d'innocentes vies humaines ».

    Radio-Canada.ca avec Agence France Presse


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  • Les Canadiens

    Vont t’il honorer leur 100 ans d’histoire.
    Les canadiennes cours a gauche et a droite comme des poules pas de tête.
    Que se passe-t-il avec eux ?


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