• Un Canadien déjoue un complot en Grande-Bretagne

    Mise à jour le vendredi 20 mars 2009 à 9 h 58

    Un Winnipegois, aux études à Montréal, a permis à la police de déjouer un complot d'attentat contre une école de Grande-Bretagne.

    J.P. Neufeld

    J.P. Neufeld a reçu de chaleureux remerciements de la police britannique.

    J.P. Neufeld, un étudiant à l'Université Concordia, consultait mardi un forum Internet sur l'échange de pièces musicales, lorsqu'il a découvert des échanges qui traitaient d'un complot pour incendier le jour même une école secondaire en Grande-Bretagne.

    M. Neufeld, 21 ans, a aussitôt contacté la police de la ville britannique de la ville de Norfolk par ligne téléphonique Internet, afin de l'avertir de cette menace contre l'école secondaire Attleborough, qui accueille plus de 950 élèves.

    Un internaute britannique que M. Neufeld identifie par le nom de « Joe » l'a aidé en établissant une liaison entre la direction de l'école, la police et les gestionnaires du site Internet qui héberge le forum.

    Une vingtaine de minutes plus tard, des policiers de Norfolk arrêtaient un adolescent de 16 ans à l'extérieur de l'École secondaire Attleborough.

    Le bidon d'essence qu'exhibait le jeune suspect de 16 ans sur Internet.

    Le bidon d'essence qu'exhibait le jeune suspect de 16 ans sur un forum Internet accompagné d'un message de menace affirmant qu'il allait passer à l'acte le jour même.

    Le jeune était en possession d'un bidon d'essence, d'allumettes et d'un couteau.

    L'adolescent, qui est toujours détenu par les autorités britanniques, a été traduit en justice.

    J.P. Neufeld, qui a été remercié chaleureusement par la police de Norfolk, a expliqué à Radio-Canada que les massacres qui surviennent dans les écoles, y compris celle du Collège Dawson, à Montréal, l'avaient incité à ne pas négliger cette menace proférée contre l'école Attleborough.

    Radio-Canada.ca avec Presse canadienne


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  • L'OTAN promet des renforts

    Mise à jour le mercredi 18 mars 2009 à 9 h 40

    Hamid Karzaï et Jaap de Hoop Scheffer

    Photo: La Presse Canadienne /SYED JAN SABAWOON

    Le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffere, et le président afghan, Hamid Karzaï

    La tenue des prochaines élections présidentielles en Afghanistan constitue un « défi relevable » selon le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), Jaap de Hoop Scheffer, en visite à Kaboul, mercredi.

    Les élections présidentielles, qui doivent avoir lieu dans le pays le 20 août prochain, constituent en effet un défi de taille pour les 75 000 militaires de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) de l'OTAN, qui tentent de mater l'insurrection talibane qui déstabilise dans le pays depuis bientôt sept ans.

    Bien sûr, cette élection constitue, d'une certaine manière, un défi. Mais nous sommes prêts à relever ce défi, parce que chaque citoyen afghan doit avoir le droit de voter, où qu'il réside.

    — Jaap De Hoop Scheffer

    L'état-major de l'OTAN, qui craint en effet que les insurgés ne tentent de torpiller le processus électoral en multipliant les attentats et les gestes d'intimidation contre la population, recevra par ailleurs des troupes en renfort pour assurer la sécurité de cette deuxième présidentielle dans le pays depuis son invasion, en octobre 2001.

    « Nous allons envoyer des soldats en renfort, avant, pendant et après les élections pour relever ce défi », a promis le secrétaire général de l'Alliance atlantique, en évoquant le chiffre de quatre bataillons, soit l'équivalent de 2500 à 4000 militaires.

    Jaap de Hoop Scheffer n'a cependant pas précisé quels pays fourniront ces renforts. On sait cependant que l'Allemagne a déjà promis 600 soldats et que l'Italie en déploiera 250 de plus de son côté. La provenance des autres militaires devrait être annoncée lors du prochain sommet de l'OTAN, les 3 et 4 avril.

    Questionné sur les problèmes constitutionnels qu'éprouve actuellement l'Afghanistan, le chef de l'Alliance a refusé de se prononcer sur l'éventuelle vacance à la présidence du pays, compte tenu du fait que le mandat du président Hamid Karzaï prend fin le 22 mai et que l'élection n'aura lieu qu'en août.

    Position des forces de l'OTAN en Afghanistan
     

    Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Reuters


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  • Accident mortel pour trois Canadiens

    Mise à jour le mardi 17 mars 2009 à 11 h 04

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    Images fournies par la télévision mexicaine

    Images fournies par la télévision mexicaine

    Au moins trois Canadiens, dont un Québécois, figurent parmi les 11 victimes d'une violente collision entre un autocar et un camion remorque, survenue lundi après-midi, dans le nord-est du Mexique.

    Selon le quotidien mexicain El Universal, l'accident a eu lieu à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Saltillo, après que le conducteur de l'autocar eut perdu le contrôle de son véhicule. Il s'est retrouvé dans la voie inverse, où il a été percuté par le camion.

    L'accident aurait aussi fait une quinzaine de blessés, dont trois Canadiens. Certains blessés ont dû être transportés dans des hôpitaux de la région en hélicoptère. Ils souffrent notamment de fractures.

    L'autocar, qui se dirigeait vers Zacatecas, transportait essentiellement des personnes âgées, rapporte le quotidien mexicain. Le conducteur de l'autocar et au moins six Américains sont au nombre des victimes.


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  • Le président des États-Unis, Barack Obama, a officiellement rétabli le financement par l'État de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, une pratique qu'interdisait l'administration Bush depuis huit ans.

    Barack Obama, qui avait promis de lever cette interdiction en campagne électorale a signé lundi, à la Maison-Blanche, un décret qui défait la décision de son prédécesseur républicain, George W. Bush. Celui-ci craignait en effet que cette pratique ne débouche un jour sur le clonage d'êtres humains.

    Depuis août 2001, le gouvernement fédéral américain ne permettait plus le financement, avec les fonds de l'État, de la recherche sur ces cellules obtenues à partir d'embryons humains. La recherche dans ce domaine devait depuis se faire strictement à l'aide de fonds privés.

    Or, les cellules souches d'embryons humains recèlent un potentiel des plus prometteurs, selon les chercheurs, pour guérir plusieurs maladies importantes telles que la maladie d'Alzheimer, le diabète, le Parkinson, certaines maladies cardiaques ainsi que les blessés de la moelle épinière.

    La valeur des cellules souches, qui sont à l'origine de toutes les cellules du corps humain, réside dans la capacité future des chercheurs à les transformer en n'importe quelle cellule du corps dans le but de pouvoir réparer un jour les tissus ou organes endommagés ou attaqués par la maladie.

    Les chercheurs estiment que l'arrêt du financement public a fait prendre un important retard à la recherche dans ce domaine aux États-Unis.

    Le président Obama débarrasse les fonds pour la recherche de la politique et l'idéologie [...] Il n'était pas dans la tradition des Américains d'interdire, pour des raisons idéologiques, un type de recherche biomédicale porteur de tant de promesses pour comprendre et soigner des maladies.

    — Irving Weissman, directeur de l'Institut des Biologies de cellules SOuches et de Médecine Régénératrice de Standford

    Des questions d'éthique

    Bien qu'elle soit très prometteuse, la recherche sur ces cellules est aussi controversée, car elle nécessite la destruction d'embryons humains viables pour en extraire les précieuses cellules, ce que les opposants à l'avortement considèrent comme un meurtre.

    Les embryons actuellement utilisés pour la recherche sont des embryons supplémentaires laissés par des couples dans des cliniques de fécondation in vitro.

    Cette nouvelle est une gifle à la figure des Américains qui croient à la dignité de la vie humaine.

    — Tony Perkins, président de l'organisation conservatrice Family Research Council

    Le chef des républicains à la Chambre des représentants, John Boehner, a pour sa part déploré vendredi dernier que « l'argent du contribuable [...] serve à détruire d'innocentes vies humaines ».

    Radio-Canada.ca avec Agence France Presse


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  • L’Australie y goute encore.<o:p></o:p>

    En Australie, les évacuations massives se poursuivent à l'approche de Hamish, un important cyclone de force 5 qui menace d'atteindre les Îles Whitsunday au large de l'État du Queensland. Les vents qui accompagnent Hamish ont atteint les 280 kilomètres à l'heure. Les services d'urgence et l'armée sont sur un pied d'alerte au cas ou le cyclone frapperait le continent, ce qui pourrait se produire mardi. Plusieurs îles touristiques de la Grande barrière de corail ont été évacuées. La capitale de l'État, Brisbane, ne devrait pas être épargnée. Hamish pourrait être aussi destructeur que le cyclone Larry en 2006 qui avait causé pour près d’un million de dollars de dommages.

     

    Liens TVA


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