• Les policiers blessent un homme menaçant

    Mise à jour le dimanche 22 mars 2009 à 10 h 12

    Le suspect blessé par la police de Montréal est en route pour l'hôpital.

    Le suspect blessé par la police de Montréal est en route pour l'hôpital.

    Un individu âgé d'une trentaine d'années est blessé sérieusement par la police, mais sa vie n'est pas menacée.

    Les policiers de Montréal ont tiré, tôt dimanche matin, sur l'homme qui a fait irruption dans le poste 33, rue du Parc, près de Jean-Talon, en brandissant un couteau.

    Le suspect aurait affirmé qu'il était impliqué dans une tentative de meurtre. Il se serait montré très menaçant, et les policiers n'auraient eu d'autre choix que de tirer dans sa direction.

    L'individu a été blessé à l'abdomen et une jambe. Il a été hospitalisé.

    La Sûreté du Québec sera responsable de l'enquête sur la fusillade qui est survenue dans un poste de quartier de la police de Montréal.


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  • Début de l'enquête préliminaire pour Cathie Gauthier-Lachance

    Mise à jour le mercredi 18 mars 2009 à 12 h 49

    Cathie Gauthier-Lachance

    Cathie Gauthier-Lachance

    Cathie Gauthier-Lachance, qui est accusée du meurtre prémédité de ses trois enfants et d'assistance au suicide de son mari, subit son enquête préliminaire depuis 9 h 30, mercredi matin, au palais de justice de Chicoutimi.

    La première journée d'audience a débuté par le témoignage de la policière qui a découvert la scène du crime. Le juge a d'ailleurs dû suspendre l'audition une quinzaine de minutes lors de ce témoignage, car Cathie Gauthier-Lachance pleurait trop. Elle est ensuite restée plus calme lors des témoignages suivants.

    L'enquête préliminaire de Mme Gauthier-Lachance, tout comme son enquête sur remise en liberté qui a eu lieu lundi, est frappée d'une ordonnance de non-publication, la cour ne voulant pas contaminer un éventuel jury dans le procès qui doit suivre.

    Une semi-liberté

    La mère de famille de 34 ans, qui a survécu au drame familial survenu le 1er janvier à Saguenay, a été remise en liberté lundi. Elle devra rester toutefois en permanence dans une maison de thérapie pour femmes pour la durée de son procès.

    La femme était internée depuis les événements à l'unité de soins psychiatriques de l'hôpital de Chicoutimi.

    Le juge a donc estimé que Cathie Gauthier-Lachance ne représentait pas de risque pour la société ou pour elle-même. En ce qui a trait aux craintes que sa remise en liberté puisse miner la confiance que le public a envers le système judiciaire, le juge a plutôt décidé de faire primer la présomption d'innocence.

    Cathie Gauthier-Lachance est passible d'emprisonnement à vie, avec une possibilité de libération conditionnelle après seulement 25 ans.

    Un pacte de suicide

    Selon les enquêteurs de la Sûreté du Québec, la femme et son mari avaient conclu un pacte de suicide qui visait à mettre fin à leurs jours après avoir assassiné leurs trois enfants. Le père et la mère, qui avaient tous deux perdu leur emploi récemment, faisaient face à d'importantes difficultés financières.

    Cathie Gauthier-Lachance avait été retrouvée chez elle gravement blessée, après avoir elle-même appelé les policiers.


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  • Des recherches à Alma

    Mise à jour le mardi 17 mars 2009 à 11 h 24

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    David Fortin

    Photo de David Fortin

    Cinq semaines après la disparition du jeune David Fortin d'Alma, la Sûreté du Québec (SQ) a décidé d'entreprendre des fouilles dans la rivière Grande décharge, qui coule près de la résidence familiale. Une équipe de plongeurs va fouiller la rivière mardi entre le pont J-F Grenon et la Pointe aux Américains.

    Selon la porte-parole de la SQ, Hélène Nepton, les enquêteurs croient toujours à une fugue, mais ils n'écartent pas l'hypothèse que l'adolescent se soit enlevé la vie.

    Après la Mauricie, les dernières recherches s'étaient plutôt portées vers la région de Montréal.

    David Fortin a quitté le domicile familial le 10 février dernier en prétendant se rendre à l'école, la polyvalente Camille-Lavoie d'Alma. Il n'est jamais revenu. Selon plusieurs témoignages, l'adolescent a été harcelé, maltraité et humilié par ses camarades de classe depuis son enfance


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  • Des accusations criminelles

    Mise à jour le lundi 16 mars 2009 à 9 h 04

    Une scène de la manifestation

    Photo: La Presse Canadienne /Graham Hughes

    La manifestation annuelle dans le cadre de la Journée internationale contre la brutalité policière qui s'est déroulée dimanche après-midi à Montréal, s'est soldée par plus de 200 arrestations.

    Selon un premier bilan du Service de police de Montréal, 221 personnes au total ont été appréhendées lors de l'événement qui s'est transformé en affrontement avec la police sur l'avenue du Mont-Royal ainsi que dans les rues du centre-ville.

    Parmi les personnes arrêtées, 32 devront répondre à des accusations de nature criminelle. Au moins 17 de ces personnes doivent comparaître ce lundi à la Cour municipale de Montréal pour répondre à un éventail d'accusations dont vols, méfaits, agressions armées, voies de faits sur des policiers, possession d'armes dans un dessein dangereux.

    Les policiers ont par ailleurs saisi lors de ces arrestations plusieurs objets contondants, dont des bâtons de baseball, des masses, et divers projectiles. Deux policiers ont été blessés, dont un atteint au bras par une brique.

    Les 189 autres personnes arrêtées par les policiers recevront quant à elles une amende de 100 $ plus 44 $ de frais pour avoir enfreint des règlements municipaux.

    Plusieurs actes de vandalisme ont aussi été rapportés tels que des vitrines de commerce brisées, des voitures endommagées et divers dégâts infligés aux biens publics. Des incendies mineurs ont aussi été allumés.

    Le fil des événements

    Des manifestants porteurs d'un message pour le moins explicite

    Photo: La Presse Canadienne /Graham Hughes

    Cette manifestation, qui donne lieu à des débordements depuis plusieurs années, a commencé dans l'arrondissement Plateau-Mont-Royal, où s'étaient donné rendez-vous les manifestants.

    Des centaines de personnes se sont ainsi rassemblées près du métro Mont-Royal avant de se déplacer vers le sud, après un discours des organisateurs, membres du Collectif opposé à la brutalité policière (COBP).

    L'itinéraire de la marche n'était pas connu des autorités qui avaient mobilisé beaucoup d'effectifs pour contenir tout débordement. On pensait au départ que les manifestants se dirigeraient vers les bureaux de la Fraternité des policiers de Montréal, près du métro Laurier, mais ce n'a pas été le cas.

    Après quelques accrochages sur l'avenue du Mont-Royal, les manifestants ont plutôt opté pour la direction sud, empruntant la rue Saint-Denis.

    Un deuxième rassemblement, cette fois à l'intersection des rues Sherbrooke et Saint-Denis, a donné lieu à de nouveaux affrontements entre manifestants et policiers.

    Les protestataires ont ensuite poursuivi leurs déplacements, de manière plutôt désorganisée, vers le centre-ville.

    Les incidents les plus importants ont eu lieu dans le secteur de la Place des Arts, près du quartier général du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). De nombreux projectiles ont été lancés en direction des policiers.

    Selon le SPVM, l'effondrement partiel de la façade d'un édifice a permis à certains manifestants d'utiliser des briques comme projectiles. Un groupe de quelques dizaines de manifestants, considéré comme le noyau dur, a été encerclé par les policiers en début de soirée.

    Manifestation contre la brutalité policière à Montréal

    Photo: Luc Lavigne

    Un rendez-vous annuel

    Selon ses organisateurs, la manifestation vise à dénoncer l'impunité dont jouissent les policiers. Elle donne souvent lieu à des affrontements entre les forces de l'ordre et une partie des manifestants. Chacun des groupes accuse généralement l'autre d'avoir mis le feu aux poudres.

    Selon Francis Dupuis-Déri, professeur en science politique à l'Université du Québec à Montréal, le grabuge peut difficilement être évité dans ce genre de rassemblement, car les manifestants sont encadrés par ceux-là mêmes qu'ils dénoncent.

    Cette année, l'atmosphère était particulièrement tendue, en raison des événements qui ont entouré la mort du jeune Fredy Villanueva, dans un parc de Montréal-Nord, en août dernier. Les organisateurs soutenaient que l'affaire avait exacerbé la colère des manifestants, qui accusent notamment les policiers de faire du profilage social et racial, en ciblant certains groupes culturels ou des individus marginaux. Les organisateurs disaient ne pas encourager la violence, mais comprennent en même temps la colère des manifestants.

    Foule rassemblée au métro Mont-Royal pour la manifestation contre la brutalité policière

    Photo: Luc Lavigne

    Policiers bloquant l'entrée du métro lors de la manifestation contre la brutalité policière à Montréal

    Photo: Luc Lavigne

    Policier armé lors de la manifestation contre la brutalité policière à Montréal

    Photo: Luc Lavigne

    Affiche tenue par un manifestant lors de la manifestation contre la brutalité policière à Montréal

    Photo: Luc Lavigne

    Un punk lors de la manifestation contre la brutalité policière à Montréal

    Photo: Luc Lavigne

    Manifestant anticapitaliste lors de la manifestation contre la brutalité policière à Montréal

    Photo: Luc Lavigne

    Tract distribué lors de la manifestation contre la brutalité policière à Montréal

    Photo: Luc Lavigne


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  • Une policière mise en accusation

    Mise à jour le dimanche 15 mars 2009 à 11 h 43

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    Autopatrouille de la Police provinciale de l'ontario
     

    Une enquête conjointe de la Police provinciale de l'Ontario (PPO) et du Service des incendies de Timmins a mené à la mise en accusation d'une policière.

    L'agente à la PPO Céline Fournel, 52 ans, devra répondre à plusieurs accusations, dont tentative de meurtre, relativement à un feu survenu dans une résidence le 25 février dernier, à Timmins.

    Lors de l'incendie, une femme seule se trouvait à l'intérieur de la maison. Celle-ci a réussi à s'enfuir sans subir aucune blessure. La demeure a toutefois été lourdement endommagée.

    L'enquête a permis de révéler que la policière, qui compte 10 ans de service, et l'occupante de la maison se connaissaient.

    Cécile Fournel a été suspendue de ses fonctions. Elle reviendra en cour lundi.


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